Le bal de la fête nationale

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 19:18

Il lui sourit quand elle accepta de revenir s’asseoir avec lui.

Je suis également ici depuis peu de temps mais il est vrai que cette cité est charmante…Mais ce sont surtout les rencontres que l’on y fait qui le sont…
Mais dites moi belle ange, si vous habitez cette cité nous nous sommes peut être déjà rencontrés…Me feriez vous l’honneur de me dire quel est votre prénom ?

Invité

Peu à peu les mauvaises langues allèrent bon train et, bien que quelque peu isolée du restant du groupe, la jeune femme entendit tous les dires sur lamiss.

Oh non !

Elle lança un regard furiuex à son ami, lui signifiant bien que s’il ne l’avait pas retenu tout aurait été mieux et cela même si elle en doutait.

Il faut absolument les prévenir. Il faut qu’ils sachent tout deux ce qui ce passe ici.

Bien d’accord avec vous.

Les deux compères se dirigèrent d’un pas pressé vers la porte. Ils n’étaient plus qu’à quelques pas quand l’un des bagarreurs bouscula la jeune femme. Elle qui été peu habitué aux longues robes et petites chaussures manqua de tomber si un bras puissant ne l’avait retenu.
Elle releva les yeux vers le jeune homme qui l’accompagnait et ce dernier foudroya du regard l’importun.

Fais attention morveux.

Morveux ? Qui appelez vous donc ainsi ?

Laissez Caleb…

Ouais c’est ça écoute ta putain.

Elle s’apprêtait à corriger vertement l’ivrogne quand un poing d’une force surprenant s’abattit sur le jeune insolent. Surprise elle regarda son ami qui lui sourit.

Il l’avait mérité.

Certes.

Il la prit par la taille et elle ne protesta pas, doucement il la mena vers la porte.

De rien.
Je n’ai rien dit.

Non mais je suis certain que vous le pensiez.

Prétentieux !

Mal polie!

Ils sortirent tous deux en riant et questionnèrent un garde dur la direction qu’avait emprunté le groupe. Ils apprirent ainsi qu’une partie était allée vers un couloir et un autre dans une pièce non loin.

Vous allez chercher les garçons et moi je m’occupe de lamiss.

Je ne chercherai même pas à vous contester.

Je l’espère bien!

Ils se séparèrent et peut après Kateline frappa à la porte indiquée.

Miss ? Il faut que je te parle c’est urgent.

Elle tenta d’ouvrir la porte mais celle-ci ne céda pas.

Miss ?

Elle frappa de plus belle et cola son oreille contre le lourd panneau de bois mais aucun son ne filtrait.

Nom de…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 19:23

Profitant d’un moment d’inattention des personnes présentes il s’éclipsa hors de ce lieu pour retrouver Alyssia. Alors qu’il réapparaissait il tomba nez à nez avec une jeune femme.

Qui êtes vous ?

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 19:25

De son côté Caleb n’eut que quelques pas à faire pour rejoindre le groupe d’hommes et, avec surprise, il les découvrit en compagnie de l’impératrice.

Messieurs… Impératrice, fit-il avec une inclinaison du buste en sa direction comme il convenait. Je crois qu’il vaudrait mieux que vous retourniez dans la salle. Il y a…enfin…une véritable frénésie s’est emparé de tout le monde là-bas…à propos de dame Alyssia et messire Andrew.

Invité

En entendant la voix derrière elle, elle fit un bond. Décidément elle ne s’y ferait jamais à ces apparitions brutales. Elle détailla l’homme de la tête au pieds mais son visage ne lui été pas familier. Bah…ce devait être l’un des nombreux invités, après tout, tout l’empire était invité à s’amuser ce soir.

Dame Kateline et vous qui êtes vous ? Et que faites vous là ?

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 19:35

En entendant les pensées de la jeune femme il sut que cela n’avait pas marché. Certes il pouvait encore essayer mais il sentait ses forces trop faibles pour réussir. Las il soupira.

Ne vous inquiétez pas tout va bien….mais je crains que cela n’ai pas marché.

Par les cornes du diable et maintenant ?

Une voix retentit au dehors et l’on tambourina à la porte. On appelait cette jeune femme. Doucement le Danseur reprit son souffle puis s’avança vers la porte. D’un geste de la main il ôta le sortilège et fit signe à Alyssia de venir. La porte s’ouvrit dans un grincement et il la laissa passer devant lui.
Il ne pouvait plus rien faire ce soir si ce n’est veiller sur la jeune femme jusqu’à ce qu’il trouve enfin une solution à leur problème.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 20:56

A peine lui avait il répondu qu’elle entendit la voix de Kate derrière la porte.

Kate…

A sa grande surprise Cole, alla ôter le sortilège et lui ouvrit la porte en lui faisant signe de sortir. A peine eut elle franchi le seuil qu’elle se retrouva nez à nez avec Kate et avec un jeune homme qui était loin d’être un étranger pour elle…Elle resta figée sur place.

Non ce n’est pas possible…Ca ne peut pas être lui, il est mort…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 21:05

Apparemment il s’était inquiété pour rien, elle semblait allait parfaitement bien.
Il vit dans son regard qu’elle l’avait reconnu mais elle ne semblait pas y croire. Grâce au pensées de la jeune femme il su pourquoi. Ainsi elle l’avait cru mort depuis toutes ses années…

Alyssia…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 21:33

Ces yeux…Ce visage…Pendant des années elle avait rêvé de le voir apparaître comme ca et maintenant que ca arrivait elle ne pouvait y croire…

Ma douce…Est-ce que tu m’aurais oublié avec le temps ?

Cette voix…Et ce surnom, comment quelqu’un aurait il pu savoir comment il l’appelait quand il se retrouvait en cachette de ses parents. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Elle n’arrivait pas à y croire, après huit ans à l’avoir cru mort il était là bien vivant devant elle.

Mathéo ? C’est bien toi ?

Il lui souriait.

Bien sur que c’est moi…À moins que quelqu’un d’autre ne t’appelle comme ca et ne me ressemble énormément…

Tout en prononçant ces mots il s’était approché d’elle.

Pourquoi tu pleures ?

Du bout du doigt il essuya une larme qui glissait sur sa joue. Après la soirée qu’elle venait de passer, il ne lui en fallu pas plus. Oubliant complètement les deux autres personnes présentes ils se retrouvèrent bientôt dans les bras l’un de l’autre, elle pleurant sur son épaule et lui la serrant contre son cœur. Après huit ans ils étaient de nouveau réunis et rien d’autre ne comptait pour elle pour le moment. Elle avait tant de chose à lui demander, tant de chose à lui raconter…

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 06/03/2008

Lorsqu'elle entendit les paroles de ce prétentieux d'Andrew, Jaheira serra les points jusqu'à faire blanchir ses jointures et contrôla sa rage pour ne pas exploser.

La pire erreur que vous pourriez faire, Messire, serait de me sous-estimée! Est-ce nécessaire de vous rappeler l'endroit où nous sommes? Vous êtes mes invités et nous sommes dans mon château. Et j'en connais probablement plus que vous sur ce qui s'y passe, sachez-le!

Elle inspira puis expira longuement pour se calmer, tâchant de faire taire le feu qui brûlait en elle.

Tout ce que je voulais que vous compreniez, c'est que la nature du problème n'est peut-être pas aussi terrible que vous le croyez. Tous les problèmes ont leur solution, Andrew. Si vous preniez le temps de vous s'asseoir, cal-me-ment, avec les personnes concernées, je suis certaine que les choses pourraient s'arranger. La panique ne sert qu'à nous faire perdre le contrôle de nous-même et, surtout, nous faire commettre de graves erreurs qui sont souvent irréparables par la suite.

Après quelques secondes de silence, elle reprit : Et puis, d'une façon ou d'une autre, la situation ne pourrait pas être pire, si?

Soudainement, elle tendit l'oreille en direction de la salle de bal. Il y avait du mouvement. Jaheira leva les bras puis les laissa retomber le long de son corps en regardant Andrew.

Vous voyez tout ce que vous avez réussi à faire avec vos histoire?! Le bal est terminé maintenant...il s'est transformé en arèna de combat, j'en ai peur. Je dois m'y rendre pour limiter les dégats, veuillez m'excuser.

Dans un grand geste sarcastique, elle fit une révérence à Andrew, fit apparaître ses grandes ailes puis s'envola en direction de la salle de bal, non sans d'abord jetter un regard noir vers l'arrière, un regard lourd de reproches.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Sam 22 Mar 2008 - 13:23

Lorsqu'elle fit irruption dans la grande salle, personne ne remarqua sa présence bien que ses grandes ailes fassent de l'ombre sur les murs et les planchers. Ce qu'elle vit la dépassa totalement. Certains ne se contentaient pas de prononcer des dires sur un sujet qu'il ne comprenait même pas, injuriant Lamiss à tort et à travers, ils se tappaient dessus tout simplement. Jaheira se posa sur une table, les bras croisés et parcourut le troupeau de gens qui ne faisait que bavasser des conneries ou se cogner dessus.

Elle les regarda ainsi pendant de longues minutes, ses yeux vert luisant d'une grande colère et aussi d'un mépris sans nom, les bras sévèrement croisés sur sa poitrine et ses ailes toujours déployées, légèrement repliées derrère son dos, à la manière d'un dragon.

Ne désirant pas y passer le restant de la nuit, elle fit naître un terrible grondement sourd, provenant des entrailles même de la terre, qui se répercuta partout dans le château, faisant vibrer la lueur des chandelles et tinter les délicates coupes de cristal.

Peu à peu, les gens détournèrent leur attention puis posèrent leur regard sur elle. Elle ne prononça mot pendant plusieurs minutes, ne bougeant pas, se contentant de les dévisager, de les fixer avec son regard jusqu'au plus profond de leur être, avec toujours ce terrible mépris dans les yeux.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Jeu 27 Mar 2008 - 12:27

Il n'eut pas le temps de lui répondre que la porte s'ouvrait pour laisser passer Lamiss. Cette dernière sembla se figer quand elle vit l'inconnu. Qui, d'ailleurs ne lui semblait pas si inconnu que cela, une fois les pensées de Lamiss entendues.

Ma douce? Pourquoi ce type l'appel ainsi? Mattéo a t-elle dit? Mais...mais...miss ne m'a jamais parlé d'un Mattéo....et encore moins d'un Mattéo qui aurai eut le droit de l'appeler ma douce!Non mais...mais depuis quand miss me fait des cachotteries? Hum...une longue, très longue conversation avec elle va s'imposer!

Légèrement en retrait elle laissa les deux jeunes gens à leurs retrouvailles et s'approcha discrètement de messire Cole. Il semblait soucieux et fatigué. D'un air las il regardait Lamiss, plongé dans ses pensées, que Kateline tenta en vain de percer. Au bout d'un moment, elle renonça à lire en lui et il se tourna vers elle avec un petit sourire en coin. "Et non il n'est pas si aisé d'entrer dans ma tête" semblait-il lui dire.
Elle eut un demi sourire amusé puis revint à ses préoccupations. Il fallait absolument qu'elle prévienne Lamiss et Andrew de ce qu'il se passait dans la salle de bal. Mais où diable était ce dernier? Caleb devait pourtant les avoir retrouvé maintenant.

Rah les hommes!

Cole fronça les sourcils et, sans un mot, entama la conversation.

Un problème?

Oui, et un de taille. Savez vous où ce trouve votre stupide lieutenant?

Hum...auquel de mes stupides lieutenants faites vous allusion?

Andrew.

Normalement il devait interroger ce jeune homme. Etant donné que celui-ci est là mes lieutenants ne devraient plus tarder. Pourquoi le cherchez vous?

Cette scène ridicule qu'il a fait en plein milieu de la piste de danse...

Oui?

Et bien les gens ont prit cela pour une querelle d'amoureux!

Vraiment? Pourquoi ont-ils eut une idée si grotesque?

Apparemment votre lieutenant aurait embrasser Lamiss tout à l'heure au concours de Miss Nachtewig.

Je n'ai rien vu de tel.

Moi non plus mais visiblement quelqu'un les a vu... les langues vont bon train maintenant et ça commence à tourner à la conversation musclée. C'est un vrai massacre là-bas.

De nouveau il fronça les sourcils.

C'est fâcheux...

Vous pouvez le dire! Enfin...façon de parler...de penser....enfin vous m'avez comprise.

Il sourit.

Arrêtez de rire! J'ai bien peur que la réputation de Lamiss ne soit fichue maintenant. Et tout ça par la faute de ce crétin d'Andrew!

En effet c'est un crétin... ne craigniez rien nous allons régler cela...

Il regardait maintenant par dessus la tête de Kateline et, quand celle-ci se retourna, elle put voir arriver le petit groupe d'homme. Ses yeux lançaient des éclairs et l'envie la démangeait d'aller faire payer ce maudit lieutenant pour son comportement.

Contenez votre ire madame... nous avons encore besoin de lui.

C'est vous qui le dites...enfin...qui le pensez...enfin vous me comprenez.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Jeu 27 Mar 2008 - 12:37

A peine était-il arrivé que l'impératrice s'était envolée vers la salle de bal. A vrai dire cela n'était pas étonnant vu le raffut qu'ils faisaient là-bas. Les trois hommes se tournèrent alors vers lui. L'un d'eux, Andrew, semblait près à exploser et un frisson glacé couru le long de l'échine du soldat quand il croisa le regard polaire du jeune homme. Bien vite il se reprit et, d'une voix ferme repris.

Par tous les dieux pressez vous un peu! Les capitaines vous attendent! Il faut résoudre ce problème le plus rapidement possible.

Déjà les trois hommes le suivirent et ils rejoignirent dame Alyssia, Kateline et messire Cole devant une grande salle. Un autre homme se tenait là ou, plus exactement, tenait Alyssia dans ses bras. Un grognement énervé retentit dans son dos et Caleb comprit tout de suite qu'Andrew allait se jeter sur l'inconnu.

Retenez le!

L'ordre fusa de la bouche des deux capitaines avec un synchronisme effarant. Aussitôt trois paires de bras s'accrochèrent à Andrew pour l'empêcher d'avancer plus encore. Solidement maintenu par les trois militaires il ne pouvait guère faire de mouvement.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Jeu 27 Mar 2008 - 12:57

Alejo avait le nez en sang quand sa grande soeur le retira de la mêlé. Son jumeau, lui, y était encore et apparemment se démenait plutôt bien pour défendre l'honneur de sa soeur.

Liana! Lâche moi! Mais lâche moi!

Un homme bouscula justement la jeune femme et d'un geste sec le jeune garçon put se libérer pour repartir à l'assaut. La magie avait été interdite ce soir et, à vrai dire, cela ne lui aurai certainement guère servi. D'un coup d'oeil avisé il repéra son frère en mauvaise position et d'un bond il fut sur le dos de l'assaillant et lui mordit l'oreille. L'homme lâcha prise et Alejandro salua l'acte de son frère d'un petit sourire avant de repartir à l'attaque.
L'homme fit lâcher prise à Alejo en le cognant violemment contre un mur. Puis il se retourna et l'attrapa à la gorge.

Alors toi aussi tu défends l'honneur d'une putain? On t'a jamais dit gamin que des garces comme elle n'en avait aucun?

Un coup du jeune homme entre les jambes fit grimacer l'homme qui le lâcha de suite. Cette fois ce fut Alejo qui l'attrapa, par le col de sa chemise, avant de lui envoyer un bon coup de poing dans la figure. Le sang de l'homme se mêla à celui déjà par terre. Promptement Alejo le rattrapa par le col pour qu'il lui fit face.

Tu vas regretté d'avoir médit sur ma soeur.

A nouveau il lui envoya un bon coup de poing mais bientôt il sentit une vive douleur éclater au niveau de son estomac et en resta un moment le souffle coupé. La bataille faisait rage quand soudain un grondement retentit dans la salle. Le cristal se mit à chanter et peu à peu tout combat cessa. Le vrombissement semblait venir du plus profond de la terre elle même. Les yeux se levèrent vers une grande et sombre silhouette non loin de là.

L'impératrice!

Dans son regard se lisait tant de mépris que la honte submergea les personnes présentes, ou du moins une bonne partie. D'autres pourtant levaient fièrement le menton comme lui. Et alors? Ils s'étaient battu et bien quoi? Certains avaient de bonnes raisons, d'autres de moins bonnes, pourquoi maintenant détourner le regard? Pourquoi rougir de ses actes quand on en été fier?

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Jeu 27 Mar 2008 - 13:24

Savait-elle seulement combien ses mots étaient doux pour lui? Il goûtait ces mots comme on savoure un met extraordinaire. Doucement, la main de la princesse se fit caressante et il ferma les yeux en soupirant.

Dieux faites que cette nuit ne finisse jamais....

Il la tenait là dans ses bras, si proche de lui, et ne voulait jamais la laisser partir. Lentement il rouvrit les yeux et s'étonna de voir la princesse soudain comme entourée d'une lumière d'or. Il fronça les sourcils. Que ce passait-il soudain? Une intuition soudaine lui fit lever les yeux vers la lune. Il ne la voyait plus. Le sort s'estompait.

Non... non pas maintenant...pas déjà...

Les paroles des mages lui revinrent à l'esprit et il soupira.

Pardonnes moi princesse.

Délicatement il déposa un baiser sur le front de la jeune femme et croisa une dernière fois son regard. Déjà ses yeux à lui reprenaient lentement leur teinte noire et elle disparaissait peu à peu dans les ténèbres. Doucement il caressa la joue.

Oh ma Léanne je suis un véritable butor de te laisser ainsi, maintenant, mais je...

Un violent mal de tête le fit taire et serrer les dents. Il devait partir.

Son regard se posa sur les lèvres de sa princesse, la dernière chose qu'il vit avant que tout ne s'efface. Il y déposa un baiser avant de murmurer tout contre ses lèvres.

Pardonnes moi...

La douleur dans son crâne devenait presque insoutenable et, quand il la quitta, une goutte écarlate coula le long de sa joue comme une larme. A l'aveuglette il se dirigea vers l'escalier qui menait au petit balcon des musiciens. Le raffut dans la salle était incroyable mais il n'y prêta guère attention.

Tantine?

Zack?... Oh mon dieu Zack...c'est déjà l'heure. Viens...viens avec moi.

Doucement il sentit des mains le guider vers l'extérieur et peu après il se retrouvait dans la département de haute magie à boire d'exécrables potions pour calmer sa douleur.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Lun 31 Mar 2008 - 17:20

Il devait bien se l'avouer, cette femme avait une étrange emprise sur lui. A la voir ainsi serrée dans les bras de cet homme son sang n'avait fait qu'un tour. A peine avait-il fait un pas que déjà les trois hommes l'avaient retenu. Ce n'était certainement pas plus mal car il n'aurait pas hésité un instant à blesser l'inconnu, peu importe qu'ils aient grandit ensemble.
Lentement, on l'écarta du groupe. Anthony et Lucas, qui avaient à présent ôté leurs masques, le tenaient toujours et d'un geste sec il se dégagea. Se calmer...il devait se calmer...Tout se passait comme autrefois et il sentait la situation lui échapper à nouveau ce qui n'arrangeait pas son humeur. A force de grande inspiration il repris doucement un peu d'emprise sur lui-même.

Respire Andy...Respire...

C'est ce que je fais.

Bah ça a pas franchement l'air de marcher.

Il savait que ses amis essayer de l'aider mais il n'en jeta pas moins un regard noir à Anthony qui, en réponse, éclata de rire.

Tudieu! Heureusement qu'un regard ne peut tuer sinon je serai déjà six pieds sous terre.

Oh la barbe!

Andrew leur tourna le dos et commença a faire les cents pas comme un lion en cage. Lucas frappa joyeusement l'épaule d'Anthony avec un large sourire sur les lèvres.

Ah Tony, je crois que nous venons de retrouver notre bon vieux Andy...

Pour sûr. Faut dire qu'il était pas bien loin et qu'il avait une excuse...un donzelle pareille ça vous tourne vite la tête dans tous les sens.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Lun 31 Mar 2008 - 17:48

Un instant il avait bien cru qu'Andrew allait sauter à la gorge de l'inconnu. Avec un sourire aux lèvres il salua la réaction de son homologue féminin. Tous deux semblaient avoir eut la même idée au même moment. D'un imperceptible signe il signifia à ses hommes d'éloigner Andrew qui se laissa faire. Puis Cole tourna le regard vers Kateline.

Occupez vous de votre amie. Soldat, fit-il en interpellant Caleb, vous devriez accompagner ce jeune homme à la salle de bal. Attendez nous devant la porte, nous n'allons pas tarder.

Il tourna les yeux vers le nouveau.

Si cela ne vous ennui pas bien sur messire. Je crois bien que ces dames ont quelques petites choses à se dire.

Bien que le ton soit poli il ne pouvait y avoir d'erreur. Il ne lui demandait pas son avis mais lui donnait bel et bien un ordre. Sans même attendre de savoir s'il était obéit il se dirigea vers ses hommes, les pans de sa belle cape bleu nuit volèrent autour de ses chevilles, et gratifia Andrew d'un regard réprobateur.

Tu nous a mit dans de beaux draps Andrew.

Je sais.

Mais au moins il a mit de l'animation...

Parce que tu t'ennuyais Tony?

Non mais j'en voyais bailler à s'en décrocher la mâchoire. Là au moins s'ils se décroche la mâchoire ce n'est pas à cause de la fatigue.

Lucas soupira en levant les yeux au ciel.

Je doute que notre hôtesse voit les choses du même oeil.

C'est certain, surtout après l'altercation qu'elle a eut avec Andy.

Vivement Cole tourna le regard vers Andrew.

Altercation?

Sans commentaire, soupira ce dernier.

Insidieusement le commandant sentait revenir la migraine qui lui avait vriller le crâne peu auparavant. Las il soupira et se pinça l'arête du nez juste entre les deux yeux pour faire taire la douleur.

Nous en reparlerons plus tard. Pour le moment trouvons une solution u problème actuel.

Qui est?

Comment empêcher la damoiselle de révéler des secrets de guerre, fit Andrew sans même une hésitation. Les deux frères avaient préparé ce petit mensonge depuis tant d'année qu'il leur semblait presque être la réalité.

Et tâcher de réparer les dégâts causés par les actions d'Andrew, ajouta Cole.

Quels dégâts?

La réputation de dame Alyssia est mise à mal...

Je continu a dire que ma solution est la meilleure. Ce n'est peut être pas galant mais cela regèlerai les deux problèmes.

Non.

C'est quoi cette solution?

Éliminer la dame.

A oui en effet pas très galant.

Mais efficace.

Personnellement je verrai bien une autre solution, hasarda Lucas.

Laquelle?

Et bien... tout dépends de ce que vous voulez dire par mise à mal...

Probablement ruiné à jamais. Les gens sont persuadés que leurs disputes étaient une querelle d'amoureux et...disons qu'ils ont quelques fait intéressant... ajouta t-il en jeta un regard à Andrew qui eut la bonne idée de sembler navré.

A parce que c'était pas le cas?

Tony!

Quoi? On aurait vraiment dit que...

Suffit! Quelle est donc ton idée Lucas?

Et bien...c'est pourtant évident. Le mariage.

Quoi?! Non! Il en est hors de question!

Pourquoi? Même un aveugle verrait que tu désire cette donzelle comme un fou.

Tony...

Ce n'est pas une mauvaise idée...

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Lun 31 Mar 2008 - 18:15

Non! Il en était absolument hors de question! Épouser Kalys était une chose, elle était sa soeur, mais épouser cette femme... non! tout bonnement impensable! Par chance son frère connaissait ses projets et réfuterai rapidement cette idée. Du moins c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il entende Cole approuver la solution de Lucas.

Comment ça pas une mauvaise idée?! C'est inimaginable! Non! Je refuse!

Allons Andy...ce n'est pas comme si tu avais une damoiselle qui t'attende ailleurs...fit doucement Lucas.

Mais c'est le cas! Je suis fiancé...

...plus ou moins...

....c'est plutôt moins mon cher petit frère...

Andrew fusilla Cole du regard et ce dernier sourit intérieurement ce qui eut pour effet d'allumer des étincelles dans ses yeux.

Vraiment? Et qui est cette femme? Je ne t'ai jamais vu qu'avec des filles de joies ou presque.

Il s'agit de Kalys.

Kalys? Une de ces donzelles que tu trousse facilement?

La soeur du capitaine ignare!

...c'est....votre soeur monseigneur?

En effet Kalys est ma soeur...fit Cole un regard noir pour Anthony. Mais il ne me semble pas avoir encore donné mon accords à cette union...

Donc rien ne t'empêche Andy d'épouser dame Alyssia...

Et briser le coeur de Kalys? Hors de question.

Je doute que cette décision brise le coeur de ma soeur...

Je n'épouserai pas cette femme!

Et pourquoi?

Je ne l'aime pas!

C'est un argument de femme ça. Avec un corps comme ça à quoi bon aimer? Du moment qu'elle te tiens chaud au lit c'est l'essentiel.

Il n'a pas tord pour une fois.

... Allons frérot, tu sais bien que c'est la meilleure solution...

.... oui ça a tellement bien marché la dernière fois!

...nous ne leur laisserons pas le temps de la prendre cette fois.

...ils sont déjà au courant n'est-ce pas?

...oui. Il savent toujours tout très vite.

...où sont-ils?

.... non loin d'ici, ça ne m'étonnerai pas de les voir aux portes de la cité d'ici demain.

...tudieu pourquoi ne pas me laisser la tuer? C'est radical mais c'est de sa faute elle n'avait qu'à signaler sa présence!

.... je doute que l'Impératrice nous laisse faire et puis tu n'avais qu'à faire attention! De plus nous essayons justement de la sauver, ta solution n'est donc pas recevable.

... si ils l'attrapent elle mourra de toute façon. Autant que je m'en charge et qu'elle ne souffre pas.

... n'y songes plus andy. Je ne te laisserai pas faire.

...je ne l'épouserai pas.

...tu veux parier?

Les deux hommes se défièrent silencieusement du regard et, habituée à ce genre d'échange, les deux autres lieutenants ne disaient mots.

...elle refusera!

...c'est ce que nous verrons.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Lun 31 Mar 2008 - 22:24

A la remarque sur les charmantes rencontres que l'on faisait dans cette ville elle rosit doucement. Cet homme avait l'étrange don de la mettre à l'aise. Lentement son chagrin s'effaçait et elle se sentait un peu mieux.
Il lui demanda son nom et elle eut un petit moment d'hésitation. Certes l'homme était charmant mais elle en avait connu nombres d'autres et ne comptait plus retomber dans ce piège par trop attirant. Non, se dit-elle, mieux valait une simple conversation entre deux étrangers, mieux valait passer un moment agréable sans conséquence pour le lendemain. Ce soir elle pourrait dire ce qu'elle voulait, elle pourrait se confier sans retenu à cet étranger car demain, tout serait oublié.
Forte de cette résolution elle croisa le regard de son vis à vis.

Et bien..nous dirons que je suis l'inconnue d'un soir de bal. A quoi bon s'encombrer d'un nom insignifiant? Peut être nous sommes nous déjà rencontré, peut être pas. Cela nous ne le saurons sans doute jamais.
Mais dites moi plutôt, si vous n'êtes pas d'ici d'où venez vous? Qu'est-ce qui vous a amené ici? Est-ce pour la fête?

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Lun 31 Mar 2008 - 22:29

L’arrivée du groupe de soldats la ramena à la réalité. A contre cœur elle s’écarta de Mathéo. A la vue d’Andrew sont regard se fit plus sombre, elle n’oublierait pas de si tôt la scène qu’il lui avait faite en plein milieu de la salle de bal.
C’est seulement à ce moment là qu’elle se rappela la présence de Kate. Cole avait raison, elle devait parler à Kate et savoir pourquoi elle était venue la chercher.
Après le départ de tous les hommes elle se retrouva seule avec Kate.

Kate…C’est un miracle…C’est…

Voyant le regard grave de son amie sa joie se dissipa.

Kate qu’est ce qu’il se passe ?

Léanne vivait cette soirée comme un véritable compte de fée quand, soudainement, Zack sembla au prise avec un grand malaise. La princesse comprit aussitôt de quoi il s'agissait. Doucement, elle serra sa main dans la sienne et lui murmura :

Ne t'en fais pas, Zack, je comprends ce qui est en train de se produire. Tu es tout pardonné. Il me tarde déjà de te revoir...

À regret, elle laissa sa main s'échapper lentement de la sienne et elle le regarda disparaître dans le couloir, restant là, serrant plus étroitement les pans du manteau de Zack sur ses épaules, un sourire sur les lèvres. Mais malgré toute la joie et l'amour qu'éprouvaient son coeur, elle ne put s'empêcher d'y trouver un soupçon de tristesse.

Maintenant que l'attention de la majorité des gens était tournée vers elle, l'impératrice s'adressa à la foule d'une voix puissante, froide, remplie d'une ferveur farouche.

La fête est terminée, mesdames, mesdemoiselles et messieurs. Rentrez chez vous, là où vous pourrez dire toutes les insanités qui vous traverse l'esprit, telles des vipères qui crachent leur venin là où cela leur chante sans d'abord réfléchir à ce qu'elles font ni sans savoir à qui elles ont réellement affaire. Les paroles infâmes qui ont été prononcées par certains d'entre vous sont inqualifiables !

Et j'espère que les auteurs de ces vils mots pourront prendre conscience que c'est ce genre de chose qui amène un petit groupe, une foule, un peuple à vivre dans le conflit. Je souhaite qu'un jour vous puissiez prendre conscience de tous les impacts que certains mots prononcés à tort et à travers, comme vous l'avez fait ce soir, peuvent avoir.

Maintenant, je demande aux personnes qui se sont senties visées et diminuées par ces paroles insensées de les oublier, tout simplement. Ce moment de cette soirée doit être effacé de vos mémoires. Nous étions réunis ici pour célébrer un heureux événement et les choses ne doivent pas être gâchées sous prétexte que certaines personnes n'ont pas su réfléchir avant de parler.

Nachtewig est plus belle que jamais, ne la noircissez pas de sombres pensées qui n'ont pas leur raison d'être. L'aube se lèvera bientôt, il est l'heure d'allez retrouver la chaleur de vos maisons.

D'un geste gracieux et calme, Jaheira joignit les mains sur le devant de sa robe et attendit que les gens quitte la salle, les couvant de son regard pour s'assurer que le tout se déroule dans le calme.

Intérieurement, l'impératrice songea tristement...
J'aurais aimé que cette soirée se termine sur une note beaucoup plus joyeuse, comme quoi les désirs sont parfois loin de la réalité. Puis, elle poussa un imperceptible soupire, lasse.

Nerveusement Kateline se tordait les mains devant elle, et, n'osant vraiment faire face à son amie, regardait le sol. Visiblement cet attitude n'échappa pas à son amie qui la questionna à ce propos.
Doucement la jeune femme releva les yeux vers lamiss et soupira.

Comment vais-je pouvoir tourner cela? Bon pour le moment autant esquiver le temps de trouver une manière de formuler la chose... Remarque je doute qu'un " hey tu as vu le beau temps dehors?...au fait miss ta réputation est en train d'être mise en miette à cause de ce crétin...tu veux aller manger une glace?" soit une bonne solution. Bon...aller....courage...

Avec tout son talent d'actrice elle cola un sourire sur son visage et s'approcha joyeusement de lamiss.

Alors comme ça tu connais cet homme? Et tu ne m'en a pas parlé? Je suis presque vexée tu sais. Je veux tout savoir! Qui il est, où vous vous êtes connue, pourquoi il t'appelles ma douce...tout! Absolument tout!

Si elle ne s'était pas entendue jamais elle n'aurait crue que l'on pouvait parler aussi vite et surtout posé autant de question en l'espace de quelques secondes. Par chance elle n'avait pas eu à débiter tout un discours à cette vitesse car déjà elle avait le souffle court. Elle attendit les réponses de Lamiss priant intérieurement pour que cela ne soit pas trop long, après tout elle devait quand même aborder le sujet délicat, ni trop court, pour qu'elle ait le temps de songer à la manière de lui dire cela.

Apparemment son amie ne se méfiait toujours pas de ses pouvoirs et elle oublia de protéger ses pensées.

Kateline arrête ton baratin et dit moi plutôt ce qu’il s’est passé dans la salle de bal après mon départ…Et surtout explique moi pourquoi tu as dit ou plutôt pensé que ma réputation était en miette à cause de ce crétin…

Elle sentait la colère montait en elle.

Et n’essaye pas d’esquiver s’il te plait !

Le sourire de la jeune femme s'effaça, rapidement remplacé par un autre ironique tandis que son sourcils s'arqua comiquement. Bien sur, les diversions ne marchaient jamais avec elle, pourquoi cela aurait-il changé?
Décidément je hais les extralucides....
Rapidement elle chercha la manière la plus douce d'expliquer la situation à son amie qui, visiblement, s'impatientait.

Et bien....disons que....en fait....

Kate!!!

Rooo!...sa va sa va......toi et Andrew vous vous êtes disputés...

Oui ça je sais! Que s'est-il passé de si catastrophique après?

J'y viens!...et bien...en fait...les gens ont...ont commencé à en parler...

Et?

...et bien...ils ont pris ça pour une dispute d'amoureux....à vrai dire ils sont à présent persuadé que toi et Andrew vous êtes....et bien....que vous êtes....enfin bon tu m'as comprise non?...les langues se sont déliées...apparemment on vous aurait vu vous embrasser au concours de miss Nachtewig...et puis...enfin tu sais....enfin...les gens ne sont pas forcément tendres...ils ont la critique facile....ils en sont venu aux mains.