Le bal de la fête nationale

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 06/03/2008

La Gente Dame venait de porter la coupe de vin frais à ses lèvres pour la seconde fois, lorsque des mouvements attirèrent son attention. Naturellement, tous ses sens se mirent aux aguès et elle analysa la situation mentallement. Voyant ce qui se passait, elle poussa un léger grognement d'impatience.

Bon sens, qu'ont-ils tous, ce soir!?

Sans perdre une seconde de plus, elle prit la direction de l'agitation. Elle vit les deux groupes se dissossié, le Danseur avec la Jouvencelle et les autres hommes avec l'Inconnu était parti avec la dame. La Gente Dame fronça les sourcils et décida de suivre le groupe d'hommes dont la colère était presque palpable. Non, elle ne tolèrerait pas de violence entre ces murs et pas ce soir !

Elle avançait lentement, en glissant sur le sol sans faire le moindre bruit et sa longue robe couleur de nuit l'aida à se camouffler dans les ombres. Lorsque le petit groupes s'arrêta, elle vit Andrew arracher le masque du jeune homme sans douceur et s'adresser à lui d'une voix froide et menaçante.

Très doucement, comme des images qui défilent au ralenti, la Gente Dame émergea de l'ombre. Elle faisait face à Andrew et plongea son regard froid dans le sien. D'un geste lent, elle porta la main à son masque et l'enleva tout aussi lentement. Son visage ne montrait plus aucune trace de sourire et elle ne prononça aucune parole pendant plusieurs secondes qui semblèrent interminables, puis prit finalement la parole, s'adressant au groupe d'hommes, les regardant de son regard lourd l'un après l'autre.

Alors, messieurs, un trop plein de testostérone peut-être ? Vous savez mon château comporte une magnifique salle de combat, avec des armes à profusion et des pantins de bois, ma foi, fort résistants. Nul besoin de vous en prendre à ce pauvre homme pour vous défouler.

Son regard se posa, finalement, sur Andrew. Et vous, Messire, je pense très sincèrement que vous vivez un peu trop dans votre passé. Cela ne vous a jamais traversé l'esprit que les choses ont la possibilité d'être différentes d'une situation à une autre et d'une personne à une autre ? Pourquoi en faire toute une histoire et déranger tous ces gens qui sont venus ici pour s'amuser en toute quiétude ?

Sans mise en garde aucune, Jaheira pénétra dans l'esprit du jeune homme. Vous n'êtes pas le premier à naître batard et vous ne serez pas le dernier, faites-vous en une raison. Et sachez bien qu'ici, aucune distinction n'est faite à ce propos. Les gens sont jugés par les gestes qu'ils posent, la pureté du sang n'a aucune importance entre les murs de Nachtewig. Votre réel problème, si je puis me permettre, est d'apprendre à faire confiance aux bonnes personnes et, aussi, apprendre à parler aux dames.

Tout du long, elle le fixa droit dans les yeux, sans ciller.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 15:22

Alors qu’elle pensait être enfin un peu tranquille et avant même qu’elle est pu dire quoi que ce soit à l’homme qui lui faisait face, elle vit quatre hommes dont Andrew qui se dirigeaient vers eux.

Ca ne présage vraiment rien de bon…

Effectivement elle se retrouva rapidement entraînée à l’extérieur de la salle par l’un des hommes pendant que les trois autres emmenaient l’inconnu ailleurs. Elle ne fit rien pour que l’homme la lâche, elle l’avait reconnu et savait de quoi il souhaitait lui parler. Et même si elle ne le connaissait que très peu elle se dit qu’elle risquait moins avec lui qu’avec Andrew après ce qu’il venait de se passer.
Lorsque enfin il la lâcha et lui indiqua de s’asseoir elle lui obéit sans protester.

Vous vouliez me parler Messire ?

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 15:38

Avant même qu’il est pu réagir il se retrouva emporter hors de la salle de bal par trois hommes. Lorsqu’ils se retrouvèrent seuls dans un couloir il reconnu l’un des hommes. C’était celui dont il avait éloigné la belle jouvencelle quelques minutes plus tôt. Apparemment il n’avait pas apprécié…Il n’apprécia guère que l’homme arrache ainsi son masque mais seul contre trois il n’avait aucune chance.
Il s’apprêtait à répondre aux questions qu’on lui avait posé lorsqu’une magnifique jeune femme apparue. Lorsqu’elle enleva son masque il la reconnu sans mal. Il l’avait déjà vu au concours de Miss Nachtewig et savait qu’elle était l’impératrice de cette cité. Il la remercia intérieurement car sans son intervention il ne savait pas comment et surtout dans quel état il allait s’en sortir…

Gente Dame permettez moi de me présenter et de répondre ainsi aux questions de ce jeune homme. Je me nomme Mathéo Scalzi. Et, messire, si j’ai aidé Dame Alyssia tout à l’heure c’est parce que nous nous connaissons depuis de très nombreuses années ayant grandi ensemble…Et je n’apprécie pas vraiment que l’on brutalise une jeune femme…

Et encore moins elle...

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 15:39

Sans un mot il fit en sorte qu’on ne puisse les entendre ni les déranger. La porte pris une jolie teinte bleutée puis il se retourna vers la demoiselle et sourit en voyant qu’elle lui avait obéit. L’espace d’un instant il avait crains qu’elle ne se rebelle et que la suite de la conversation tourne à l’affrontement. In petto il remercia les cieux d’être clément et d’avoir fait en sorte que la dame soit raisonnable.

En effet je souhaitais vous parler dame.

Il s’approcha, tout en restant convenablement loin d’elle, et désigna un siège face à elle.

Puis-je ?

Elle hocha la tête et il s’installa.

Pour commencer dame Alyssia, je vous prie d’excuser le comportement d’Andrew. Je sais que rien de ce que je pourrais dire ne saurait expliquer un tel comportement et ne puis donc que plaider la folie passagère.

Intérieurement il pria pour que cette fameuse « folie passagère » ait à présent disparut sinon, malheur à celui qui serait face à lui.

Je vous demanderais aussi d’excuser mes manières abruptes, j’ignorais si vous m’auriez volontiers accordé cet entretien qui pourtant est nécessaire.

Décidément ce soir mes manières laissent à désirer, deux fois que je demande pardon pour mon comportement…les joies de la vie militaire comme dirai père.

Dame Alyssia…il est impératif que vous me disiez ce que vous savez…au sujet de….

Comment diable puis-je dire ça ?

…au sujet de ce qui a…ennuyer Andrew.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 15:59

Elle ne pu s’empêcher de remarquer la différence entre Andrew et lui dans leurs manières.

Vous n’avez pas à vous excusez pour lui messire…Et quand à vos manières je préfère les votre à celle de messire Andrew…

Elle ne pu s’empêcher de sourire en entendant les pensées du jeune homme.

Décidément mon indiscrétion m’aura coûté plus cher que je n’aurais pu l’imaginer…

Je suppose que vous voulez parler de ce que je sais sur les liens qui vous unissent vous et messire Andrew ? A moins qu’il ne s’agisse du faite que Messire Andrew compte épousait votre sœur…
Je sais que je n’aurais jamais du entendre cela mais j’avais déjà donné ma parole à Messire Andrew que jamais je ne révélerais ce que j’avais appris…Je ne suis pas si sotte…Je sais ce que de telles révélations pourrait entraîner…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 16:18

Il devait bien se l’avouer, jamais il n’aurait penser que l’impératrice elle-même s’interposerai dans cet….entretien. Le premier moment de surprise passé il se reprit. Sous le regard lourd de Jaheira il entendit ses amis déglutir gêné et les imagina très bien baisser la tête comme des enfants pris en faute.
Les remontrances de l’impératrice nourrirent la tempête en lui et, quand elle pénétra dans son esprit pour le sermonner plus encore il bouillait littéralement. Comment avait-elle appris pour lui ? Cole ? Non, son frère ne l’aurait jamais trahit, il le savait. Alyssia ? Elle n’en avait pas eut le temps. Mais alors comment ?
Tout ce temps elle l’avait fixé, sans même sourciller, et il soutint son regard.

Moi je pense, très sincèrement et avec tout le respect que je vous dois Altesse, que vous devriez appliquer vos propres conseils avant de songer à les donner à autrui. Vous venez et vous vous permettez de juger sans tout savoir. Cela ne vous ai jamais venu à l’esprit que, peut être, la situation était différente de ce que vous pensez ?
Ne faites pas tout une histoire pour ce qui n’a commencé que comme une simple conversation car, croyez le ou non, je n’avais, à l’instant, aucunement l’envi de faire autre chose avec cet étranger. Lui poser quelques questions, et écouter ses réponses…voilà tout.

Elle pouvait lire dans ses pensées, il le savait, aussi ajouta t-il :

Quand à mon statut de bâtard je m’en suis parfaitement accommodé depuis fort longtemps et il ne me gêne aucunement.

L’inconnu s’était alors avancé de quelques pas et présenté. Un ami d’enfance de la jeune femme apparemment, cela expliquait qu’il lui soit venu en aide. Bien, un point de résolut. A présent la question était s’ils avaient parlé avant qu’ils ne soient séparés. Un instant Andrew considéra la présence de Jaheira. S’il n’avait aucun problème à ce que ses deux amis restent là au moment où il interrogerait le jeune homme la présence de l’impératrice le gênait quelque peu.

Peu me chaux ce que vous appréciez ou non messire Scalzi. Tout ce que je veux savoir c’est ce dont vous avez parlé avec dame Alyssia avant que nous vous entraînions par ici.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 16:26

Grâce à votre intervention nous n’avons malheureusement que très peu parlé…J’ai tout juste eu le temps de la féliciter pour la facilité avec laquelle elle vous avez échappé Messire…

Ses yeux bleu-vert défiaient littéralement Andrew du regard. Il n’appréciait pas du tout cet homme et comptait bien le lui faire savoir…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 16:43

Le Danseur sourit aux premières paroles de la jeune femme. Puis, entendant ses pensées et ses propos il se sentit quelque peu rassuré. Un soupir ironique lui échappa tandis qu’il tournais la tête un instant, cachant le sourire moqueur qu’il avait aux lèvres.

Une femme qui promet à Andrew de ne pas trahir ce même secret…ça me rappel quelque chose…qui a dit que l’histoire ne se répétait jamais ?

Je dois avouer gente dame que, même si vos paroles sont réconfortante autant pour moi que pour ma famille, elles ne sont hélas pas suffisante.

Las il se leva et, brusquement, son masque se mua en fumée pour libérer son visage. Il fit quelques pas dans la pièce comme s’il cherchait un moyen d’éviter de dire ce qu’il devait dire.

Ne vous méprenez pas, je ne remets pas en doute votre parole. Je suis même certain que vous n’en avez qu’une seule. Je crains juste que, même si vous avez la volonté de bien faire et de vous taire, quelqu’un n’arrive tôt ou tard à vous arracher ce secret.

Il y eut un court silence.

Cela s’est déjà produit par le passé…

Il se retourna vers la jeune femme et la regarda un long moment comme l’on regarde un problème très ennuyeux.

Mon frère est d’avis qu’il faut vous faire taire par n’importe quel moyen. Ma sœur le serait certainement aussi… bien qu’à contre cœur. Tous deux semblent beaucoup vous apprécier…

Il soupira et s’approcha de la fenêtre pour s’appuyer sur le rebord.

Par les dieux pourquoi faut-il que vous ayez entendu cette conversation ? Pourquoi fait-il qu’ils en aient parlé aussi inconsciemment ?

Distraitement il regarda à travers la vitre, la nuit était aussi noire que de l’encre et il ne pouvait voir guère plus que son propre reflet et celui de la jeune femme. Une sonnette d’alarme retentit dans sa tête et il sut, avec certitude, que ses ennemis étaient plus proche qu’il n’avait voulut y croire. Il se tourna de nouveau vers la jeune femme, toujours assise sur son siège, les mains sagement croisées dans son giron et il eut un sourire en coin.

L’image même de l’innocence…

Que vais-je faire de vous ?

Invité

Tous les invités avaient assisté à la dispute du couple de danseur.

Et bien ils semblaient pourtant bien dans les bras l’un de l’autre un peu plus tôt aujourd’hui…

Que voulez vous dire Messire ?

Ma sœur participait au concours de Miss Nachtewig et figurez vous qu’elle a vu ses deux jeunes gens s’embrasser avec passion après leur interprétation de Roméo et Juliette…Et ce n’était pas un jeu de rôle…

C’est impossible Messire.

Et pourquoi donc Madame ?

Tout simplement parce que je connais cette jeune femme, elle habite dans les murs de cette cité depuis des années déjà et je sais que ce n’est pas ce genre de fille…

Et pourtant Madame ma sœur n’a pas rêvé et vous les avez vous-même vu danser ensemble ce soir puis ce disputer…Que voulez vous que ce soit à part une querelle d’amoureux ?

Je ne sais pas mais il doit y avoir une explication.

Une deuxième femme les rejoignit.

Et bien moi je vous crois Messire…Et ca ne m’étonnerais qu’à moitié…Rappelez vous comme la scène qu’ils ont joué nous a paru réelle et bien nous avons maintenant une explication…Etant amants ils n’ont eu aucun mal à se glisser dans la peau de leurs personnages…

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 29/11/2007

Qui n’avait pas vu cette incroyable scène au beau milieu de la piste de danse ? A présent, tous ceux qui ne dansait pas ne parlait plus que de ça.

Qui dites vous ?

Dame Alyssia je vous dis.

Et cet homme ?

J’avoue que je l’ignore. Mais vu leur récent exploit cela ne m’étonnerai pas que la dame ait choisit de laisser là cet homme et d’aller rejoindre un nouvel amant. Moi je vous le dis ce doit être cela la cause de leur dispute.

Vous croyez ?

Songez donc ! Vous avez vu comme ils se tenait tous deux lors de leur première danse ? Et puis, avez-vous remarqué comme elle se comportait ce soir ? Elle aguichait ouvertement les hommes présents !

Vraiment ?

Mais oui ! et puis…entre nous…son mari, paix à son âme, il n’était pas souvent là et vous avez vu la marmaille qu’elle a ? Vous trouvez ça normal vous ?

Et bien…

Et le plus grand de ces mômes…je ne me souviens plus de son nom…vous trouvez pas qu’il lui ressemble beaucoup ? Non…à mon avis il y a du coccus dans cette histoire moi je vous le dit.

Maintenant que vous le dites…c’est vrai que…

Honnêtement…soit c’est lui qui a découvert qui elle été soit c’est elle qui a décidé de se trouver un autre pigeon pour ce soir

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 17:00

Le refus de sa sœur lorsqu’il avait voulu lui venir en aide l’avait plutôt énervé et pour ne pas risquer de causer un scandale il sortit sur l’un des balcons. A peine eut il mis un pied dehors qu’il entendit les sanglots d’une jeune femme. Il failli rebrousser chemin jusqu’à ce qu’il la voit. Ainsi vêtu elle ressemblait à un ange. Doucement il s’approcha d’elle et il s’appuya à la rambarde à ses cotés.

Quel est le monstre qui a osé faire pleurer un ange tel que vous belle Dame ?

Il la regardait de ses grand yeux noirs cherchant comment il pourrait faire cesser les pleures de cet ange.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 17:10

Le jeune homme bouillait littéralement quand il entendit les paroles de la mégère à côté de lui. N’y tenant plus il intervint.

Vous ne savez même pas de quoi vous parlez vieille bique ! Je connais très bien Alyssia et elle n’est pas ainsi.

Peuh ! Encore un sous le charme de la… « dame »

Excuse toi immédiatement femme !

Ou sinon quoi, fit une voix d’homme derrière lui. D’un geste le jeune homme se retourna.

Ou sinon je lui ferai moi-même ravaler son venin.

Vraiment ? Et avec quoi? Tes petits bras musclés ?

L’homme se mit à rire à gorge déployée.

Fais toi une raison bonhomme. On le pensait déjà avant mais maintenant c’est officiel. Cette femme est une catin voilà tout.

Cette fois s’en été trop. Rouge de colère le jeune homme s’élança vers son vis-à-vis qui, sous l’effet de la surprise, tomba à la renverse.

Ose le redire ! Allez vas y !

Aussitôt un homme vint au secours du premier et envoya le jeune homme valser plus loin d’un bon coup de poing. Il ne vit pas arriver le second garçon qui se jeta sur lui. Bientôt une véritable frénésie s’empara de la salle, certain essayait d’arrêter le combat, d’autres y entrait, défendant l’honneur de Dame Alyssia, ou bien pour porter secours aux autres.
Coups de poings, coups de pieds, morsures, griffures et bien d’autres s’enchaînaient dans un désordre effroyable. Un groupe de combattants roulèrent jusqu’à une table qui bien vite se renversa dans un bruit de verre cassé.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 17:24

Silencieuse, elle l’écoutait.

Personne ne me fera jamais parler…

Lorsqu’il parla du passé elle revit la réaction d’Andrew quand elle lui avait promis de ne rien dire…

Pas étonnant qu’il est réagi ainsi…

A son regard elle compris qu’il ne savait pas comment résoudre le problème…

Toute couleur quitta un instant son visage quand il lui dit qu’Andrew voulait réellement la faire taire par n’importe quel moyen.
Elle attendit qu’il ait fini de parler pour se lever, aller le rejoindre près de la fenêtre et lui répondre.

Je peux arriver à croire que votre sœur m’apprécie ou plutôt m’appréciait avant ce soir mais je doute que ce soit le cas de votre…frère.

Elle s’arrêta un moment avant de continuer.

Et ce n’est pas leur faute si leur secret a était découvert…Il ne pouvait pas savoir que j’était là…

Ses joues se tintèrent de rouge. Une fois de plus elle se rendait compte de ce qu’elle avait fait et un sentiment de honte s’empara d’elle.

Je sais que jamais je n’aurais du entendre cela mais ce qui est fait est fait. Et croyez moi ou non mais si je connaissais le moyen de retourner dans le temps ou de simplement oublier ce que j’ai appris ce soir je le ferais avec plaisir…

Elle se surprit à penser que si elle n’avait pas entendu ce secret elle n’aurait pas perdu Andrew.

Espèce d’idiot comment veux tu perdre ce qui ne t’appartient pas…

Quand à ce que vous allez faire de moi j’espère juste que vous trouverez un autre moyen que celui de votre frère…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 17:54

La jeune femme releva les yeux vers l’homme qui s’était approché sans même qu’elle s’en rende compte. Quelques larmes solitaires roulaient encore sur ses joues et, parfois, son corps était secoué par les sanglots. D’une main tremblante elle sécha ses larmes avant de croiser de nouveau le regard de l’homme.
Elle ne l’avait encore jamais vu et, auparavant, elle se serai grondé d’avoir l’air aussi négligé face à un pareil inconnu mais à présent qu’importait ses yeux gonflés et son nez rougit ?

Oh ce n’est pas un monstre qui me fait pleurer messire…ce serait plutôt le tour cruel que prends la vie…

Silencieusement elle chercha un mouchoir sur elle mais elle se souvient avoir songé quelques heures plus tôt qu’elle n’en aurait pas besoin. Cruelle ironie.

Je…je suis désolée messire mais…n’auriez vous pas un mouchoir je vous prie ?

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:01

Même avec son nez rouge et ses yeux gonflés par les pleures elle était magnifique.
Avant même qu’elle ne commence sa question il chercha le mouchoir qu’il avait sur lui et le lui tendit.

Il est vrai que la vie peut parfois être vraiment cruelle…Mais pour faire couler de si grosses larmes des yeux d’un ange il faut qu’elle y ait été particulièrement avec vous…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:09

Elle eut un pâle sourire quand elle vit qu’avant même qu’elle eut fini sa phrase il lui avait tendu un mouchoir.

Merci.

Elle sécha ses larmes et moucha son nez mais cela ne faisait pas partir la peine en elle. Qu’allait-elle faire à présent ? Les paroles de l’homme lui tirèrent un petit sourire.

Vous êtes bien gentil messire mais je n’ai rien d’un ange… bien au contraire…je suis même une source de déception permanente pour ma famille j’en gage. Et maintenant…

Elle se prit à nouveau la tête dans les mains.

Dieux qu’allons nous faire ?...

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:16

Elle avait vu comme tout le monde se qui s’était passé au centre de la piste de danse et bientôt elle fut attirée par une voix non loin. C’était la voix d’un jeune homme qu’elle connaissait fort bien…
Avant même qu’elle ait eu le temps de rejoindre le groupe d’où venaient les éclats de voix une bagarre éclata. Bientôt plusieurs personnes s’en mêlèrent.
Elle devait sortir les jeunes garçons de cette mêler avant qu’un accident n’arrive.

Alejo, Alejandro arrêtez bon sang !!!

Peine perdue, ils ne l’entendaient pas. Elle n’avait pas le choix, elle devait allait les chercher.
Après avoir éviter plusieurs personnes et surtout plusieurs coups perdus elle atteignit enfin l’un des deux jeunes gens. Elle l’attrapa par l’épaule et l’attira en arrière.

Viens avec moi !!!

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:22

Oh non ne pleurait plus…Je suis sûr que tout va s’arranger pour vous…Et je maintiens que vous avez les traits d’un ange.

Il repéra un banc non loin.

Venez vous asseoir, nous serons mieux pour discuter…

Il lui prit délicatement la main et l’entraîna vers le banc. Une fois assis il repris la conversation.

Dites moi, que vous ait il donc arrivé pour que vous soyez si triste ?

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:24

Il écoutait la jeune femme cherchant une solution profitable pour chacun d’entre eux quand soudain elle-même lui donna la solution. Il se redressa s’un bond et fit quelques pas dans la pièce.

Mais oui c’est ça !

Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Cela semblait tellement évident. Bien sûr il y avait eut des raté, nombreux même, mais c’était une idée. Il se tourna vers la demoiselle qui visiblement ne comprenait rien.

Dame vous êtes un génie ! La solution était là, sous notre nez. Il faut que vous oubliiez.

Il se rapprocha d’elle.

Il y a un moyen, mais vous devez savoir que cela ne marche pas toujours comme prévu. Les quelques fois où j’ai essayé et bien…les personnes en sont sorties touchées de différentes façon. Certaines avaient tout oublié de leurs vies, d’autres n’avaient rien oublié du tout et d’autres… et bien…enfin cela à tout de même marcher sur bon nombre de personne…

Songeant aux personnes sur lesquelles il avaient tenté cette fastueuse expérience ne le rassura guère. Peut être n’était-ce pas une excellente idée après tout. Il se détourna de la jeune femme.

Non oubliez cela… c’est trop incertain nous trouverons autre chose.

Il se mit à faire les cent pas dans la pièce. Il fallait qu’il trouve une solution. Une insidieuse sensation s’infiltra en lui et il sut qu’à partir de maintenant le temps était compté. Oui il devait trouvé une solution et vite. Son regard se posa de nouveau sur la jeune femme. L’inquiétude mélangée à l’alcool qu’il avait but lui fit oublier de verrouiller son esprit et malgré lui ses pensées s’enchaînèrent sans que rien n’empêche de les lire.

Peut être pourrions nous la cacher ? Loin, très loin. Bien à l’abri. Quelque part où ils ne la chercheraient même pas ? Peut être dans la tour d’ivoire ? Non c’est stupide ils sont trop bien informés. Même ici ils ont réussi à…

Une nouvelle fois son regard glissa sur Alyssia avant de se détourner.

Nom d’un chien il doit bien y avoir une solution !

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:37

On ne pouvait pas dire qu’il soit rassurant…Elle voulait bien oublier ce qu’elle avait appris ce soir mais pas le reste de sa vie !!!
Elle entendit les pensait de Cole et sa décision fut prise. Elle avait cherché les ennuis c’était à elle d’assumer pas aux autres…

Il faut essayer !!! Je ne veux pas que vous et votre famille ayez des ennuies à cause de moi…Et pas la peine d’essayer de m’en dissuader ma décision est prise !

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:38

Elle se laissa faire, trop lasse pour pouvoir même songé à ne pas suivre cet homme, cet inconnu. Quand le jeune homme lui demanda ce qui lui été arrivé elle eut un rire teinté d’ironie.

Je ne puis vous le dire messire. C’est justement d’avoir trop parlé qui m’a coûté tant. J’ai été stupide et maintenant c’est toute ma famille qui va payer. Comment ais-je pus être à ce point stupide ? Et maintenant regarder où j’en suis !

Elle écarta les mains et désigna vaguement son gros ventre. Elle secoua la tête. Oui elle avait été stupide et ce soir encore. Elle se releva brusquement.

Excusez moi messire mais je… je…

Elle se dirigea vers la porte.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:45

Ce n’est que lorsqu’elle désigna son ventre qu’il compris, ou du moins pensa comprendre, ce qui arrivait à la jeune femme. Aussi lorsqu’elle se dirigea vers la porte il se releva rapidement pour la rattraper.

Non ne partez pas. Excusez moi j’ai était trop indiscret. Mais s’il vous plait ne me privez pas si vite de votre compagnie. S’il vous plait…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 18:55

Cole tourna la tête vers la jeune femme. Il resta un long moment silencieux à lire dans ses yeux jusqu’à ce que la résolution qui y brillait réussisse à le persuader..

Je ne vous garanti rien vous l’avez bien compris ?

Voyant l’air de la jeune femme il soupira.

Très bien.

Il s’approcha d’elle et posa les mains de part et d’autre de son visage. Quand il remarqua l’air soucieux de la jeune femme il sourit.

Ne vous inquiétez pas. Essayez de vous détendre… ça ne devrait pas faire trop mal.

Décidément il avait du mal à trouver les mots qui rassuraient aujourd’hui. Il inspira à fond et ferma les yeux. Peu à peu son esprit pénétrait dans celui de la jeune femme et il fouilla à la recherche du souvenir bien précis qu’il voulait effacer. Plus il avançait dans la tête de la Jouvencelle plus cela lui était difficile. Il devait à la fois contrôler son corps et discipliner son esprit mais à ces jeux là il avait toujours eut du mal. Il approchait et sentait en même temps son corps qui se dissocié de lui-même.
De loin il percevait la magie gronder en lui et, dans les paumes de ses mains, naître ce feu qui l’animait. L’air de pièce n’était pas loin de s’embraser et pourtant il était si près.

Là…il le voyait…il le touchait presque. Un souvenir…une bille de nacre et d’argent dans laquelle était emprisonné cet événement bien précis. Son esprit tout entier se tendit vers ce souvenir, il le tenait…il l’avait…

Soudain un violent mal de tête lui vrilla le crâne d’une tempe à l’autre. Son esprit fut attiré brutalement jusqu’à son corps et il recula prestement de la jeune femme en se tenant le haut de la tête entre ses mains. Il serrait les dents pour ne pas hurler sous la douleur et sa respiration était haletante.

Peu à peu la douleur se fit moins pesante et il se tourna vers la jeune femme. Il avait été tout proche du souvenir mais avait-il réussit à l’emporter avec lui ? C’était à présent à elle de répondre.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 19:05

Elle hésita un moment. Les hommes l’avaient déjà assez mise dans le pétrin. Oui mais celui-ci semblait si gentil. Ils le sont tous pour avoir ce qu’ils veulent souffla une voix en elle. Et pourtant elle se surprit à lui faire confiance.

Très bien…

Ils allèrent s’installer à nouveau sur le banc. Elle ignorait quoi dire ou même quoi faire. Finalement pour rompre le silence elle dit :

Je suis nouvelle venue en cette cité…elle…elle me parait être charmante….

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 19:11

Messire est ce que ca va ? Que s’est il passé ?

Elle ne savait pas ce qui avait bien pu se passer pour le mettre dans cet état mais une chose était sure, ses souvenirs étaient toujours là.

Soit il n’a pas réussi à aller jusqu’au bout…Soit ca n’a pas marché…