Le bal de la fête nationale

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 14 Mar 2008 - 16:08

La voix non loin d’eux eut le don de faire sursauter les deux protagonistes. Kalys ouvrit de grands yeux horrifiés quand elle vit la jeune femme qui soudain s’enfuyait dans la salle.

Oh non !

D’un bond souple Andrew se remit debout et partit à la poursuite de la jeune femme. Sa jeune sœur, elle, resta figée. Non…ce n’était pas possible…pas après tout ce temps où il avait réussit à cacher ce secret…
Soudain, sans pouvoir se retenir, elle éclata en sanglots, la tête dans les mains.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 14 Mar 2008 - 16:16

Il n’avait pas vraiment eu le temps de voir qui était la femme qui les avait surpris mais par chance il avait réagit assez vite pour pouvoir la suivre. Brusquement il la rattrapa en la saisissant fortement par le bras. D’un geste il la força à faire demi tour et quand il croisa son regard il maudit l’étoile sous laquelle il était né. Pourquoi fallait-il que ce soit elle qui ait tout découvert ? Mais après tout peut être s’était-il trompé de victime… Non, un simple coup d’œil suffit au jeune homme pour lire à la fois la peur et la culpabilité dans ces magnifiques yeux bleus.
Une douce musique parvint à ses oreilles et distraitement il s’aperçut qu’ils étaient au beau milieu de la piste de danse, les regards des convives braqués sur eux. Cédant à l’impulsion du moment il enserra sa taille et d’un regard lui signifia qu’il valait mieux pour elle ne pas faire d’esclandre.

Qu’avez-vous entendu au juste ? souffla t-il d'une voix dure tandis qu'il l'entraînait dans la danse.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Sam 15 Mar 2008 - 13:49

Doucement elle avait posée la main du jeune homme sur sa hanche, les poussant ainsi tout deux à se rapprocher et il sentait son cœur battre si fort qu’il était certain qu’elle devait l’entendre. Il la dépassait de quelques centimètres, si bien qu’à chacun de ses mouvements les cheveux de Léanne venaient lui chatouiller la joue. N’eut-il cru à la magie qu’il aurait été persuadé ce soir qu’elle était une magicienne. Elle l’envoûtait, l’enchantait. De l’avoir là, dans ses bras, lui donnait l’impression que plus rien ne pouvait les atteindre et il se prit à rêver que jamais cet instant ne finisse.
Elle lui parlait mais il avait bien du mal à comprendre ce qu’elle lui disait tant sa simple présence réussissait à le troubler. Un instant il ferma les yeux et de nombreux souvenirs lui revinrent. Le jour où il l’avait rencontré, elle, si petite, si jeune, lui, plus âgé et pourtant plus stupide. Il se souvenait de leurs jeux, de leurs rires. Qui aurait dit alors qu’elle aurait un jour un tel pouvoir sur lui ?
Il faillit manquer un pas, ouvrit immédiatement les yeux et lança un regard comique à sa princesse l’air de dire « tu vois je t’avais dit que c’était catastrophique ». Elle fronça son petit nez et il sourit. Ciel qu’elle était adorable quand elle faisait cette petite mimique. Il firent encore quelques pas d’entraînement avant qu’elle ne lui demande s’il avait comprit.

On peut toujours essayer mais je ne promets rien…

Par chance la cadence n’augmenta que peu car la nouvelle mélodie qui se jouait était d’une douceur exquise. Il ne se trompait plus autant, et, à son plus grand étonnement, il devait même avouer qu’elle avait réussit à lui apprendre les rudiments de la danse. Doucement il tendit le bras qui tenait la princesse par la main et, d’une douce pression sur la hanche de la damoiselle, la fit tournoyer devant lui avant de l’attirer de nouveau dans ses bras pour qu’ils pivotent tout deux. Une fois la manœuvre achevée il lui sourit.

Je dois avouer princesse que tu es un excellent professeur.

Les yeux perdus dans les siens il ressentit soudain un trouble qui ne lui était que trop bien connu depuis quelques temps, depuis ce soir où il était venu dans la chambre de Léanne pour la voir, depuis ce moment où elle l’avait prit dans ses bras pour le cacher aux regards des gardes et qu’elle avait niché son visage dans son cou. Il la regardait et soudain ce n’était plus la princesse de Nachtewig qu’il voyait, c’était sa Léanne, sa princesse…

Sans pouvoir s’en empêcher il resserra doucement son étreinte et pencha sa tête vers la sienne. Quand leurs lèvres se touchèrent il y eut comme des étincelles devant les yeux du jeune homme et, sans vraiment savoir ce qu’il faisait, il fit glisser sa main le long de l’épaule de la jeune fille jusqu’à sa nuque pour approfondir leur baiser. Elle était merveilleuse. Ses lèvres étaient douces, au délicieux goût sucré. D’instinct il sût qu’il ne pourrait s’en lasser. Quand enfin ils se séparèrent et qu’il sentit le souffle de Léanne se mêler au sien il se rendit compte de ce qu’il avait fait. Pourquoi diable avait-il fait cela ? Elle était princesse et lui…

Pardonnes moi princesse…je…je n’aurais pas du.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Sam 15 Mar 2008 - 14:31

Le danseur sourit devant la curiosité de la Gente Dame.

Oui en effet je connais votre précédent cavalier. Disons que nous…travaillons ensemble.

Ils virevoltèrent tous deux avant qu’il ne reprenne.

Vous savez, beaucoup d’hommes arrivent à se comprendre d’un simple regard, qui plus est quand ils se connaissent depuis un certain temps déjà. Si je lui ai lancé un regard particulier c’était très certainement pour lui dire une chose qu’il a visiblement bien comprise. Et je pense d’ailleurs que vous avez saisi le sens de ce regard. Vous êtes une femme intelligente, cela ne vous aura pas échappé.

Soudain il y eut du remue-ménage au cœur de la piste de danse et il détourna le regard de sa partenaire pour le tourner vers les deux personnes qui faisait tant d’animation. Un homme et une femme se défiaient du regard, lui semblait plutôt énervé et elle un peu craintive. Le protagoniste tourna la tête vers eux et il ne fallu pas bien longtemps au danseur pour reconnaître l’homme en question.

Andrew ?? Hmm…je flaire les ennuis.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Sam 15 Mar 2008 - 14:47

Kateline tourna les pages du grand livre de partitions devant elle. La soirée battait son plein et de nombreux couples étaient sur la piste.

Celle-ci dame…celle-ci, fit une jeune flûtiste à côté d’elle en montrant du doigt une chanson. Rapidement la jeune femme la parcouru des yeux avant d’acquiescer. Pour cette mélodie on n’avait pas besoin d’un joueur de mandoline aussi il ne lui restait plus qu’à chanter.

Encore une chance que l’on soit caché sur ce petit balcon.

La musique commença, les premières notes volèrent délicatement vers les hautes voûtes de pierres, sonnant comme du cristal. Doucement, elle commença à chanter.

Seul, toi et moi,
On ne voit plus personne.
La musique plane et donne du blues au cœur
Si près, j’attendais d’être auprès de toi
Si près pour la première fois….

Par un habile sortilège la lumière des chandelles avaient été baissée, plongeant la pièce dans une ambiance romantique, propice aux rapprochements. Des petites étoiles bleutées furent envoyées vers le plafond, donnant l’impression de se trouver sous les cieux.
Lentement le rythme de la chanson augmenta avant de reprendre un petit air doux.

Oh comment garder
Un peu d’espoir
Si je te perdais ce soir…

Tu es si près…de m’aimer… de forcer le destin
Jamais n’abandonne tes rêves en chemin
Aimer comme personne d’un amour sans fin…..

Si près…si près….et pourtant si loin….

Les musiciens avec elle faisaient vraiment un travail extraordinaire et quand les dernières notes de musique moururent tous se regardèrent avec satisfaction. Peu après une nouvelle chanson commençait, tout aussi mélodieuse.

[hrp] si vous voulez vous mettre dans l'ambiance pour répondre: [/hrp]

[url] https://www.youtube.com/watch?v=t5yOLVP_Y8k [/url]

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Dim 16 Mar 2008 - 17:09

Il fallait qu’elle quitte cette pièce. Pourquoi ? Pourquoi avait il fallu qu’elle trébuche dans leur secret ? Des sentiments contradictoires s’emparaient d’elle. D’une part elle avait honte d’avoir était aussi indiscrète mais en même temps ce qu’elle venait d’apprendre ne la laisser pas indifférente. Alors qu’elle le croyait fou amoureux d’une autre et bientôt père elle découvrait à présent qu’il faisait ca pour que sa sœur ne connaisse pas la honte d’élever un bâtard…
Perdu dans ses pensées, elle ralentit inconsciemment le pas et elle ne le vit pas la rattraper.
Elle ne réagit que lorsqu’il lui attrapa durement le bras et l’obligea à se retourner.
Ce qu’elle vit alors dans le regard du jeune homme lui glaça le sang et la fit se sentir plus coupable encore.
Lorsqu’il lui enserra la taille pour l’entraîner au rythme de la douce musique qui s’élevait dans la salle elle le laissa faire sentant trop bien tous ces regards curieux posés sur eux. Cette fois ce fut elle qui bénit le masque qu’elle portait encore, contrairement à lui.

Dieu faite que personne ne me reconnaisse…

Lorsqu’il lui demanda ce qu’elle avait entendu elle fut tentée de lui répondre qu’elle ne voyait pas de quoi il parlait, mais à quoi bon mentir…
Elle pris son courage à deux mains et le regarda droit dans les yeux pour lui répondre.

Ce n’est pas la peine de me parler ainsi…
J’ai tout entendu…Du moment où vous êtes arrivés tous deux sur ce balcon jusqu’à ce que vous me surpreniez…Mais ne vous inquiétez pas personne n’apprendra votre secret…Du moins pas par moi si c’est ce don vous avez peur…

Elle avait murmuré ces mots juste assez fort pour que seul lui l’entende.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Dim 16 Mar 2008 - 21:53

Il ne lui avait pas fallu longtemps pour reconnaître ses jeunes sœurs et ses frères parmi les invités. Il les surveillait discrètement tout en profitant lui-même de la soirée. Aussi quand sa sœur se retira sur le balcon et en revint, quelques minutes plus tard, suivie par un jeune homme il ne perdit rien de la scène.
Il ne savait pas ce qui s’était passé sur ce balcon mais cet homme avait l’air d’en vouloir à sa sœur…

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Dim 16 Mar 2008 - 21:55

Son frère n’était pas le seul à avoir suivie la scène.

Tu as reconnu qui est l’homme ?

Oui c’est celui qu’elle semblait connaître non ?

Oui, messire Andrew…Et je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais elle n’a pas l’air de vraiment apprécier la danse…

Oui, tu as raison…

Ne voulant pas faire d’esclandre ils restèrent tous deux à l’écart mais continuèrent de surveiller que cette homme n’importunait pas trop leur sœur.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Dim 16 Mar 2008 - 21:59

Il était étrange de la tenir à nouveau dans ses bras et de sentir une sensation aussi forte mais complètement différente que celle qu'il avait éprouvé quelques minutes plus tôt. Si tout à l'heure il était troublé, à présent il était furieux. Furieux que son secret ait été découvert, furieux qu'il ait à se comporter ainsi avec elle et, plus que tout, furieux que ce soit elle qui ait découvert la supercherie.
Son regard restait rivé au sien mais il n'y voyait plus la même chose. Une étincelle passa dans les prunelles océan de la demoiselle et il crut un instant qu'elle allait lui mentir.

Qu'elle essaye seulement....

La réponse de la femme aurait dut lui convenir mais il ne put s'en satisfaire. Elle ignorait dans quoi elle avait mit les pieds et il comptait bien ne pas l'éclairer à ce sujet.

Même si vous le vouliez vous ne sauriez me faire peur...

Les lumières s'étaient tamisées et les quelques raies de lumières jouaient doucement sur son masque blanc et rouge. Elle avait peur d'être reconnue...et bien tant pis, il n'aimait pas la voir ainsi cacher. Derrière son loup elle se sentait encore trop en sécurité et il n'allait pas lui faire le plaisir de garder ce sentiment quand lui se sentait au pied du mur. D'un geste vif il lui ôta son masque.

...et je vous parlerai comme bon me semble dame Alyssia!

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Dim 16 Mar 2008 - 22:13

La jeune femme se tenait à côté de lui et avalait les verres avec le panache d'un homme, attirant un sourire sur les lèvres du jeune homme. Il ne connaissait qu'une femme pour boire ainsi sans en subir les conséquences et cette idée lui étira encore son sourire. Doucement il détailla les courbes de la demoiselle, il était tellement rare de la voir ainsi vêtu qu'il fallait bien en profiter.

Quand elle tourna les yeux vers lui il comprit qu'elle ne l'avait pas encore découvert et, un bref, très bref instant, l'idée lui vint d'en profiter. Non...il s'était déjà pas mal déchirer avec son meilleur ami, flirter avec sa dame ne serait pas de très bon goût. La femme en question avala d'une traite un nouveau verre et il sourit. Visiblement elle cherchait quelque chose de plus fort sans trouver. Doucement il s'approcha et lui tendit un verre d'absinthe.

Elle le regarda un moment puis accepta le verre. Elle l'avait reconnu. Après tout, ils avaient suffisamment bu de cet alcool tout deux ces derniers temps pour qu'elle sache quel homme aurait l'audace de proposer cela à une femme.

Vous passez une bonne soirée?

Jusqu'à cette dernière danse oui et vous?

Je viens de me faire planter en beauté par ma dernière cavalière mais sinon oui....

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Dim 16 Mar 2008 - 22:16

Elle s’attendait à se qu’il lui fasse des reproches mais sûrement pas à ce qu’il lui enlève son masque. Comment osait il ?
S’il voulait la faire réagir il avait réussi et il allait le regretter…

Comment avez-vous osé ? Ce n’est pas parce que vous souhaitez être reconnu que c’est également mon cas !!!

Alors que lors de leur dernière danse elle avait l’impression d’être sur un nuage tant elle se sentait bien, là elle n’avait qu’une envie, le faire regretter d’avoir un jour croiser son chemin…Et elle savait comment s’y prendre.

Je vous avais donné ma parole de ne rien dévoiler de votre secret mais que vaut une promesse faite à un…à un…

Elle ne trouvait pas de mot pour le qualifier et puis à quoi bon, il ne méritait qu’une chose et il allait l’avoir. Elle leva la main pour le gifler.

Vous l’avez bien cherché celle la…

Invité

La liqueur verte fut un véritable délice pour elle. Qui plus est, elle savait l'effet de cette boisson sur sa mémoire, un bienfaisant oublie et surtout...un oublie immédiat. Déjà elle se sentait mieux.

Qui été cette cavalière?

Que c'est-il passé lors de cette danse?

Elle tendit son verre pour qu'il la serve à nouveau.

J'ai posé la question en première.

Du bout de la bouteille il lui montra une jeune femme au centre de la piste dans les bras d'Andrew. Quand soudain ce dernier lui ôta son masque un large sourire fendit le visage de la jeune femme.

Et bien mon cher il est heureux pour vous qu'elle ne vous ait pas fait pire...elle devait ignorer avec qui elle dansait.

L'homme suivit son regard et sourit à son tour.

Je l'ai échappé belle...

En effet.

Et vous alors?

La jeune femme se rembruni et avala d'un trait son verre.

J'ai flirté avec mon beau frère...

Elle s'y attendait, certes, mais le rire qui éclata à côté d'elle lui tira tout de même une grimace.

Au lieu de rire servez m'en un autre.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Dim 16 Mar 2008 - 22:36

Il la vit lever sa main pour le gifler mais il s'attendait à cela. Il connaissait le tempérament de la dame pour y avoir déjà goûté mais cette fois il n'était pas d'humeur à la laisser passer ses nerfs. Sans une once de douceur il lui prit la main et tordit le petit bras de la demoiselle dans son dos. Ce faisant elle n'eut d'autre choix, pour éviter que le bras ne soit cassé, que de s'approcher de lui.

Je vous déconseille d'essayer de me frapper madame. Si j'ai accepté cela par le passé ce ne sera pas le cas ce soir. Vous dites ne pas vouloir tenir votre parole....à votre guise...mais en ce cas soyez certaine d'une chose, je n'ai pas besoin de votre promesse pour être certain que jamais vous ne parlerez. Il est d'autres méthodes plus efficaces.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Dim 16 Mar 2008 - 22:57

Sa main n’atteignit pas son but et retourna douloureusement dans son dos.

Lâchez moi !

Je rêve ou il me menace ?

Croyez vous me faire peur messire Andrew ? Que comptez vous faire avec tout ce monde qui a les yeux rivaient sur nous ?

En effet, attirés par leurs éclats de voix bon nombre de danseurs les observaient.

Comment comptez vous m’empêcher de parler ici et maintenant si je le désire ?

Ses yeux étaient rivés aux sien et à la place de ce doux sentiment qu’elle avait ressentit jusqu’alors pour lui grandissait de la haine et son regard se fit plus sombre.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Mer 19 Mar 2008 - 20:22

Tudieu depuis combien de temps n'avait-il pas sentit toute cette flopée de sentiments contradictoires? La colère, la rancune, l'envi de blesser, de faire mal, le tout mélanger à un violent désir. Il n'avait jamais fait confiance qu'à deux femmes dans sa vie et il n'allait pas laisser celle-ci mettre en péril le bonheur de l'une d'entres elles. Soudain il se rendit compte comme il était facile de briser ce verni de courtoisie et de sociabilité qui le recouvrait. Un sourire moqueur qu'il n'avait pas eut depuis des siècles naquis sur ses lèvres tandis que ces prunelles glaciales dardaient des éclairs sur sa jeune victime.

Je ne crois pas vous faire peur dame, je le sais. Si, ne serait-ce qu'une seule personne présente ici, avait eu l'envie de voler à votre secours elle l'aurait déjà fait. Elle l'aurait même certainement fait au moment même où je vous ais empêcher de me gifler.

Doucement il leva la tête et regarda les convives qui tournèrent presque tous la tête sous son regard. Il revint alors à elle.

Vous voyez...Quand aux moyens que j'utiliserai si, malgré tout, vous décidiez de parler je préfère n'en dire mots. Alors Alyssia, vous prétendez toujours vouloir me mette au défi? Vous n'avez toujours pas peur? Ce serai bien dommage... le peur sait être utile, elle permet souvent de faire un très bon choix...

La danse allait s'achever et il devrait probablement bientôt la lâcher à moins de ne trouver une solution. Son cerveau se mit à fonctionner à une vitesse affolante. Que faire d'elle?

Invité

Elle observa la scène un moment mais quand soudain Andrew malmena la jeune femme elle fit un bond. Brusquement elle posa son verre sur la table et s'apprêter à intervenir quand un bras ferme la retint.

Ne vous en mêlez pas.

Je vous demande pardon?

Ne vous en mêlez pas.

Et pourquoi ça?

Parce que je vous l'ordonne.

L'inconnue croisa les bras devant sa poitrine et haussa l'un de ses fins sourcils.

Vous me l'ordonnez?

Exactement.

Et vous croyez vraiment que je vais obéir?

Exactement.

Vous vous illusionnez mon cher. Je vais m'occuper de celui-là, fit-elle en désignant Andrew d'un geste de l'épaule, et ensuite je m'occuperez de vous.

Vivement elle tourna les talons, faisant voleter sa jupe et s'avança d'un pas preste vers le couple. Elle n'avait fait que quelques pas qu'une poignée ferme se ferma sur son bras. Elle se retourna et foudroya l'homme du regard mais il ne réagit même pas et, brusquement, l'entraîna à l'écart.
Lâchez moi! Mais lâchez moi!

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Mer 19 Mar 2008 - 21:01

Elle commençait vraiment à craindre ce qu’il pourrait lui faire, son regard était pire que celui de certain démon qu’elle avait pu affronter. Mais il était hors de question qu’il s’en rende compte. Aussi ne détourna t elle le regard à aucun moment, affrontant les éclairs qui y brillaient.
Elle eu un léger sourire en coin quand il lui dit que si quelqu’un devait venir l’aider il l’aurait déjà fait. Car ce qu’il ne savait pas c’est qu’une personne s’était approchée pour venir l’aider mais qu’elle lui avait fait comprendre de ne pas intervenir. Il ne connaissait pas son frère pour penser qu’il ne ferait rien en pareille situation…

Je n’ai jamais prétendu vouloir vous défier…Je ne supporte tout simplement pas vos manières…Et pourquoi aurais je peur de vous ? J’ai affronté bien pire dans ma vie qu’un homme en colère et ce n’est pas vous qui me ferez peur…Et la peur n’est pas toujours la meilleure alliée pour prendre des décisions…

La danse ne tarderait plus à se finir et elle craignait ce qu’il risquait de faire ensuite. Elle devait trouver une solution pour se débarrasser de lui et vite. Soudain une idée lui vain. Elle ne pouvait certes pas utiliser ses mains mais ses pieds étaient libres de mouvement…L’air de rien elle écrasa le pied de son partenaire, faisant pesait tout son poids sur ce pied. Sous la douleur ou sur la surprise Andrew la lâcha ce qui lui permit de lui donnait la gifle qui la démangeait. Elle y mit toutes ces forces.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Mer 19 Mar 2008 - 21:03

Cette fois s’en était trop, en deux pas il fut près des deux jeunes gens qui se défiait du regard. Il les rejoignit au moment ou la main d’Alyssia atteignait la joue du jeune homme. Il pu lire la rage dans le regard de celui ci et fut prompt à réagir et à entraînait la jeune femme à l’écart.

Je n’aurais pas voulu être à sa place…

Il l’avait bien cherché…

Certes…

Enfin il était près d’elle.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 06/03/2008

Léanne était de plus en plus à l'aise de se faire mener dans la danse par Zack. Comme pour le combat, il apprenait très rapidement. Elle lui souriait doucement tout en dansant, heureuse de vivre ce moment avec lui comme tous les autres qu'elle avait vécu précédemment en sa compagnie.

Après quelques minutes à danser au rythme de la musique qui semblait s'adoucir de plus en plus, la princesse, son regard perdu dans le sien, le sentit se rapprocher d'elle. Instinctivement, elle ferma doucement les yeux et lorsqu'elle put sentir la caresse de ses lèvres contre les siennes, elle répondit à ce baiser avec toute la tendresse du monde. À cet instant, Léanne crut que son coeur allait bondir de sa poitrine tant il battait fort et avec conviction. Une immense vague de joie, telle une tempête, innonda tout son être, plus rien n'existait tout autour, le château, tous les invités, plus rien. Il n'y avait qu'eux, enlacés sur le balcon.

Lorsque leurs lèvres se séparèrent très lentement, la princesse ouvrit les yeux et regarda Zack droit dans les yeux. Leurs visages étant encore très près l'un de l'autre, elle n'eut aucun mal à lire le malaise qui se dessina sur les traits du jeune homme. Et au moment où celui-ci prononcait quelques mots d'excuse, Léanne posa délicatement un doigt sur ses lèvres pour le faire taire et murmura, un doux sourire sur les lèvres :

Zack, à moins de réellement regretter ce baiser, ne dit mot. Personne ici ne peut m'empêcher d'offrir mon coeur à celui que je choisirai. Garde bien en mémoire que ma mère n'est pas de sang noble. Mon père en fut totalement épris dès qu'il l'eut apperçut la première fois et il se moquait bien qu'elle ne soit pas de naissance royale. Alors, même l'impératrice, ma mère, serait incapable de m'obliger à choisir un de ses nobles.

Son doux sourire se transforma en petit sourire en coin et ses yeux verts luirent de malice. Et puis, tu sais très bien, pour me connaître, que même s'ils m'obligeait à choisir un noble, je ne les écouterais pas.

Léanne leva la main pour aller caresser la nuque de Zack et profita de l'occasion pour replacer une mêche de cheveux rebelle sur son front. Tu sais que ma mère t'apprécie beaucoup et je suis certaine qu'elle approuvera mon choix.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 06/03/2008

Lorsque la Gente Dame vit le Danseur détourner le regard vers un couple qui semblait très "tendu", elle profita de l'occasion pour approcher ses lèvres de l'oreille de son cavalier et lui murmura :

Effectivement, il se trouve que j'ai su percevoir beaucoup de choses, probablement plus que vous ne le croyez. D'ailleurs, il semble que vos soldats éprouvent beaucoup de difficulter à refouler certaines de leurs émotions. Si Andrew menace cette damoiselle, sachez bien que je réagirai vivement. Ce n'est ni le lieu, ni le moment de faire montre de violence. J'espère que vous comprenez, Capitaine.

La Gente Dame éloigna ses lèvres de l'oreille du Danseur et ils reprirent leurs pas de danse comme si rien ne s'était passé. Cependant, elle ne perdit rien de ce qui se passait un peu plus loin, tous ses sens aux aguès, ses muscles tendus comme ceux d'un chat qui s'apprête à bondir.

Et ce n'est que lorsqu'elle vit la jeune femme s'éloigner d'Andrew en compagnie d'un autre jeune homme, qu'elle se détendit lègèrement.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 12:34

Un léger sourire flotta sur les lèvres du Danseur quand il entendit les paroles de sa partenaire. Décidément cette femme ne cessait de le surprendre. Bien qu’il ne regarda plus le couple au centre de la piste, son esprit ne les quittait pas. Non qu’il eut peur que son lieutenant fasse quelque chose à la jeune femme, il le connaissait trop bien pour savoir qu’il ne la blesserait jamais sciemment, mais il préférait être prêt pour le cas où les choses tourneraient mal.
Quand enfin la damoiselle s’éloigna vivement d’Andrew il eut un petit sourire amusé.

Etonnante cette petite…

Il sentit la Gente Dame se détendre et compris qu’elle aussi avait suivit de près la situation. Tout est bien qui fini bien, songea t-il jusqu’au moment où, se pliant aux exigence de la danse, il croisa le regard d’Andrew.

Oh non…

Connaissant son ami ce n’était pas d’avoir été planté là et de cette manière qui le dérangeait. Quelque chose s’était produit… mais quoi ? Il sentait la colère monter dans son ami comme si elle s’infiltrait en lui, il entendait ses pensées chaotiques et savait parfaitement ce qui grondait en lui.
Une fois n’étant pas coutume, il maudit le sort, et plus encore Andrew, d’avoir choisit ce moment là pour lui rappeler ces obligations. Avec un soupir et un vague sourire d’excuse il salua la Gente Dame.

Pardonnez moi belle cousine mais j’ai peur que la soirée ne soit fini pour moi….

….et pour cet abrutit que le destin à mit sur ma route…

Galamment il lui baisa la main avant de partir vers Andrew. Ce dernier s’apprêtait à poursuivre sa belle quand, lourdement, le Danseur posa une main sur son épaule.

N’y songes même pas.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 06/03/2008

La Gente Dame ne comprit que trop bien la signification du soupir et du vague sourire que lui fit le Danseur. C'est donc avec un petit sourire compatissant et rempli de compréhension qu'elle lui répondit :

Les responsabilités avant tout, Messire. Nous ne sommes pas maître de notre vie...

Elle le regarda s'éloigné pendant quelques secondes avant de se diriger gracieusement vers la table des rafraichissements en songeant que les rebondissements n'auraient de cesse de survenir dans sa vie. Cette pensée la fit sourire, contre toute attente, il valait mieux en rire qu'en pleurer après tout.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 13:22

Quand soudain il sentit le petit pied de la jeune femme s’écraser de tout son poids sur le sien Andrew poussa un petit cri de surprise et la lâcha. Mine de rien, elle pesait son poids la donzelle. Cette fois il n’eut pas le temps de retenir la main qui vint durement s’écraser sur sa joue et dont il sentit la morsure.

Oh la peste

Le temps qu’il relève les yeux vers elle un homme l’avait déjà entraîner au loin. Il s’apprêtait à la rattraper de nouveau quand une main de plomb se posa sur son épaule. Furieux de cette interruption il fusilla du regard l’homme qui le retenait. Quand les yeux de glace croisèrent les noires prunelles de son capitaine il se figea instantanément et, doucement, il sentit la fureur en lui se taire.

Pourquoi ?

La question était simple et évasive pourtant il n’eut pas de mal à comprendre de quoi parlais exactement son ami. Il soupira et tourna de nouveau son regard vers Alyssia qui, maintenant, avait presque disparut.

Elle sait.

Sans même le regarder il sut qu’un muscle s’était crispé sur la mâchoire du Danseur, signe d’un très puissant mécontentement. Le silence ne dura que quelqu’un secondes et pourtant celui sembla des heures à Andrew. Nom d’un chien qu’attendaient-ils ? Ils devaient la rattraper immédiatement ! Et surtout la faire taire à jamais !
A cette idée il eut un petit pincement au cœur qu’il balaya bien vite d’un froncement de sourcils. Pourquoi avoir des remords, elle n’était qu’une femme comme les autres après tout…

Tu t’occupes de lui et moi d’elle.

Mais…

Tout de suite !

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 13:23

D’un pas rapide les deux hommes se dirigèrent vers la Jouvencelle et l’Inconnu. Il n’était plus qu’à quelques pas quand deux autres hommes les rejoignirent. Sans s’en étonner le Danseur donna ses ordres.

Vous deux vous allez avec Andrew.

…et faite en sorte d’éviter qu’il ne fasse une bêtise…

Ils hochèrent la tête et quand ils furent à hauteur du couple deux poignes puissantes attirèrent l’homme d’un côté tandis que le Danseur prenait le coude de la Jouvencelle pour l’attirer de l’autre côté.

Je crois que nous avons à parler damoiselle.

Son ton froid n’acceptait aucune réplique, il n’attendait d’ailleurs aucune réponse à cela. Avec douceur mais néanmoins fermeté il conduisit la demoiselle à travers le grand hall jusqu’à une salle de taille modeste mais heureusement vide.

Asseyez vous s’il vous plait.

Il lui lâcha alors le coude et se retourna pour fermer la porte.

Sujet: Re: Le bal de la fête nationale Ven 21 Mar 2008 - 13:23

Les trois jeunes hommes attirèrent leur proie hors de la salle de bal, touchant à peine le sol pour éviter qu’il ne s’échappe, jusqu’à un couloir isolé.

Et bien mon gars on dirait que tu as misé sur la mauvaise fille…

Quoi que…si on considère bien les choses ce serait plutôt la fille qui a misé sur le mauvais gars et lui a mal choisit son moment pour jouer les chevaliers servants…

Pourquoi est-ce qu’il faut toujours que tu fasse ça ?

Ça quoi ?

Ramener ta science ! On n’avait pas besoin que tu nous fasse un résumé de la situation j’crois bien que tout le monde avait compris.

Non mais c’est que…

Ça suffit ! gronda alors Andrew. Vous vous battrez tout à l’heure là c’est pas le moment !

Les deux autres hommes se regardèrent avec stupeur. Sans un mot Messire questionna son acolyte qui fit signe de la tête qu’il valait mieux ne pas chercher à comprendre. Durant leur dialogue muet Andrew s’était approché de l’homme et d’un geste sec il arracha le masque de l’homme mais son visage ne lui été pas familier. Sa voix froide résonna comme un glas sur les murs de pierre.

Qui es-tu ? Pourquoi es-tu venu aider cette femme ?